
De Verlaine et Rimbaud à Bukowski, en passant par Hemingway, l'alcool a souvent joué un rôle de premier plan dans les arts en général, et en littérature en particulier.
Pour certains artistes, notamment des XIXe et XXe siècles, la boisson était un véritable instrument de travail, au même titre que la plume et le papier !
Les artistes, poètes, écrivains ou musiciens utilisent l'alcool depuis des siècles pour faire ressortir leurs émotions et trouver ainsi l'inspiration. Il a donc toujours été présent dans l'histoire de la littérature.
Déjà chez les Grecs et les Romains, le culte de la boisson était présent. Pline l'Ancien, écrivain romain du 1er siècle de note ère, était un grand amateur de vin. Et pour le poète romain Horace, « aucun poème écrit par un buveur d'eau ne peut connaître un succès durable ».
Jack London, déjà saoul à 7 ans
Au XIXe siècle, c'est plutôt l'absinthe qui est à la mode chez les artistes. Arthur Rimbaud et Paul Verlaine, pour ne citer qu'eux, vécurent une liaison chahutée par l'alcool. Comme tous les poètes maudits de cette époque, ils étaient accros à la « fée verte », qui ouvrait leur esprit créatif.
Les auteurs ont donc toujours cherché à accélérer la création et à avoir les idées qui fusent grâce à la boisson. Et si l'ivresse leur apporte l'inspiration, elle constitue également un de leur thème favori. Ainsi Jack London, qui a connu sa première beuverie à l'âge de 7 ans, raconte sa lutte contre l'alcoolisme dans son roman autobiographique.
Un scandale télévisé
Plus récemment, l'écrivain américain Charles Bukowski s'imbibait de whisky pour écrire ses ½uvres « journal d'un vieux déguelasse », « Le Postier » ou encore « Contes de la folie ordinaire ». Le succès fut au rendez-vous. Très demandé dans les universités ou les cercles littéraires, l'auteur, qui avait commencer à flirter avec la bouteille dès l'adolescence, supportait ces rendez-vous, qu'il jugeait effroyables, à grand renfort d'alcool.
Les écrivains francophones ne sont pas en reste. Céline, Antoine Blondin, Marguerite Duras ... Cette dernière buvait six litres de vin par jour pendant la rédaction de « La Maladie de la mort ». Cela dit, si face à l'angoisse de la page blanche, nombre d'auteurs préféraient s'ouvrir une bouteille, d'autres devaient rester sobres pour écrire une seule ligne.
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